Arlene Keizer est une universitaire, une critique littéraire et une poétesse qui écrit sur la littérature, l’expérience vécue, la théorie et l’art visuel de la diaspora africaine. Son recueil de poèmes Fraternal Light : On Painting While Black – un cycle de poèmes sur l’artiste afro-américain Beauford Delaney – a remporté le Stan and Tom Wick Poetry Prize 2022 et a été publié dans la Wick Poetry Series en 2023. Parmi ses autres publications, citons la monographie Black Subjects : Identity Formation in the Contemporary Narrative of Slavery, des contributions à des volumes savants, ainsi que des articles et des poèmes publiés dans divers supports, notamment American Literature, PMLA, Poem-a-Day, African American Review, Radical Teacher et TriQuarterly. Mme Keizer est titulaire d’un doctorat de l’université de Californie à Berkeley et d’une maîtrise d’anglais et de création littéraire de l’université de Stanford. Son travail a été soutenu par des bourses de la Beinecke Rare Book and Manuscript Library de Yale, du Pembroke Center de Brown et du Schomburg Center for Research in Black Culture de Harlem. Fille d’émigrants de Trinidad, elle a élu domicile à Brooklyn, NY. Elle est professeure à l’Institut Pratt.

Kathryn Maris est poète, critique et conservatrice occasionnelle. Elle a publié trois recueils de poésie et un livret de vers. Ses poémes ont été publiés dans Penguin Modern Poets 5, The Pushcart Prize Anthology et The Best British Poetry ; sa prose a été publiée dans le TLS, The New Statesman et d’autres périodiques. Une section du dernier recueil de Kathryn, The House With Only An Attic And A Basement (Penguin UK 2018), a remporté le prix Ivan Juritz pour l’expérimentation créative. Boursière du Royal Literary Fund de 2020 à 2023, elle enseigne aujourd’hui l’écriture créative à la City and Guilds of London Art School et édite la poésie de Mixed Feelings, un magazine littéraire associé à l’application de rencontres Feeld. Basée à Londres, elle est originaire de New York et y passe une grande partie de son temps.

Luuk Gruwez est né à Courtrai (Belgique). Ses premiers poèmes, en particulier, tentaient de compenser l’absence et la perte permanentes en créant un culte de la beauté. La subtilité linguistique et le raffinement stylistique sont censés offrir une alternative à un monde inhospitalier et insupportable. Plus tard, à partir de Dikke mensen (Fat People) (1990), il a évolué vers une attitude plus conciliante vis-à-vis de la réalité, dessinant des portraits convaincants d’individus qui, d’une manière ou d’une autre, ont été négligés ou oubliés. En poursuivant ces thèmes, il continue d’être l’interprète de l’échec existentiel. C’est également le cas dans Vuile manieren (1994), un recueil de poèmes qui contient notamment un cycle de poèmes sur le cancer. Gruwez a également publié des textes en prose plus ou moins autobiographiques. Les titres les plus importants sont Het land van de wangen (Le pays des joues) et Het land van de handen (Le pays des mains). Luuk Gruwez est boursier en partenariat avec la Maison internationale de la littérature Passa Porta.

Zack Rogow est l’auteur, l’éditeur ou le traducteur de plus de vingt livres ou pièces de théâtre. Son neuvième recueil de poèmes, Irreverent Litanies, a été publié par Regal House. Ses précédents recueils comprennent Talking with the Radio (Kattywompus Press) et The Number Before Infinity (Scarlet Tanager Books). Sa pièce la plus récente, Colette Uncensored, a fait l’objet d’une première lecture au Kennedy Center de Washington DC et a été jouée à Londres, en Catalogne, à San Francisco et à Portland. Ses traductions de la littérature française comprennent deux livres de Colette, Shipwrecked on a Traffic Island and Other Previously Untranslated Gems, et le roman Green Wheat, ainsi que des œuvres d’André Breton, de George Sand et de Marcel Pagnol. Le blog de Rogow, Advice for Writers, compte plus de 250 articles. Il a reçu le prix de traduction PEN/Book-of-the-Month Club, le Northern California Book Reviewers Award in Translation et le Celestine Award for Poetry. Il est rédacteur en chef de la rubrique poésie du Catamaran Literary Reader.

Herman Beavers est Julie Beren Platt et Marc E. Platt President’s Distinguished Professor d’anglais et d’études africaines à l’université de Pennsylvanie, où il enseigne depuis 1989. Il donne des cours sur la littérature afro-américaine des XXe et XXIe siècles et sur l’écriture poétique. Il est l’auteur de deux monographies scientifiques, Wrestling Angels into Song : The Fictions of Ernest J. Gaines and James A. McPherson (1995) et Geography and the Political Imaginary in the Novels of Toni Morrison (2018). Ses poèmes ont été publiés dans de nombreuses revues, notamment The Langston Hughes Colloquy, The American Arts Quarterly, The Painted Bride Quarterly et Black American Literature Forum. Son œuvre a fait l’objet d’une anthologie dans Obsession : Sestinas for the Twenty- First Century, Who Speaks for America, Show Us Your Papers et Gathering Darkness : A Cave Canem Reader. Il est l’auteur de trois livres de chapitres, A Neighborhood of Feeling, Obsidian Blues et The Vernell Poems. Il est en train de terminer un volume complet de poèmes, Even in Such Light.