Issu d’une famille de juifs amazighs du sud du Maroc qui ont dû quitter leur pays en raison de la montée de l’intolérance, Benjamin Abtan a consacré sa vie à la défense de la justice sociale. Son écriture de fiction s’inspire de son activisme politique. Il explore les impacts transgénérationnels de la migration et des traumatismes dans des lieux allant du Rwanda à la France et à l’Ukraine, ainsi que les expériences de domination et de libération, en mettant l’accent sur les voix sous-représentées, en particulier celles des femmes. Ses nouvelles ont été publiées dans Fiction International, The Massachusetts Review et dans The other side of hope literary magazines. Benjamin travaille actuellement sur les témoignages des membres de sa famille nés au Maroc qu’il a interviewés, afin de les transformer en histoires. Son travail de non-fiction a été présenté dans The Guardian, Le Monde, La Repubblica, El Pais, Die Zeit, Le Soir, The Sunday Times, Die Welt, Corriere della Sera, The Stanford Social Innovation Review, et ailleurs.